Je n'ai jamais compris pourquoi on nous appelait "les gens de là-bas"

 

 

 

?                ou         !

 


> On était simplement des Français d'Algérie,
> Balancés n' importe où, dans l' amère patrie
> Par un vieux galonné, sénile psychopathe,
> On était simplement des Français d'Algérie...
>
> Et durant les 2 guerres, nos morts ont jalonné
> Tous les champs de bataille, de France ou d'Italie,
> Il a tout oublié, le pédant galonné,
> Le trop bouffi d' orgueil et de sombre folie,
> On était simplement des Français d'Algérie...
>
> Pour nous, pas de discours et pas d' accueil en France
> Nos vieux ont attendu plusieurs jours sur les quais,
>
> Sans aide ni pitié, noyés d' indifférence,
> L' ogre de Colombey avait ses préférences
> Et il nous méprisait, lui et tous ses laquais
> On était simplement des Français d'Algérie...
>
> Mais on s' est relevé à force de courage
> Charlot s' en est allé au royaume éternel,
> Heureux de son exploit, de son choix criminel,
> Il restera pour nous le triste personnage

> Qui n' aimait pas du tout les Français d'Algérie !
>
> Les années ont passé sur nos joies et nos peines


> Les souvenirs au coeur et sans démagogie,
> Insensibles aux appels et au chant des sirènes,
> On est sorti vainqueurs du combat des arènes
> Pour demeurer toujours.
>
> des FRANÇAIS D' ALGÉRIE

 

Notre Hymme chantée tous les jours pendant 7 ans de guerre

 

C'est nous les Africains qui arrivont de loin,

Venant des colonies pour sauver la Patrie,

Nous avons laissé là-bas nos parents, nos amis,

Et nous gardons au coeur une invincible ardeur,

Car nous voulons porter haut et fier

Le beau drapeau de notre France entière

Et si quelqu'un venait à y toucher,

Nous serions là pour mourir à ses pieds.

Battez tambours, à nos amours, pour le pays, pour la Patrie

Mourir au loin, c'est nous les Africains.

 

Un petit clin d'oeil

 

LA BABOUCHE ET LE PIED

Il était un petit pied noir,


Qui logeait dans une babouche
Tous deux faisaient plaisir à voir
Marchant du matin jusqu'au soir
La babouche autour du Pied Noir
Et le Pied Noir dans la babouche

La babouche un jour dit "Pourquoi
Traîner ce Pied Noir avec moi?
Marcher ensemble quel calvaire!
Il est lourd...Moi je suis légére
S'il voulait libérer les lieux
Seule je marcherais mieux

Dés lors la babouche travaille
Pour blesser le Pied, le tenaille
Le comprime, fait tant d'efforts
Que le Pied Noir ayant un cor
Et prenant brusquement la mouche
Se retire de la babouche

Le Pied Noir lui s'est replié
Bien sûr dans ses petits souliers
Mais il a poursuivi sa route. Et la plus étonnée sans doute

Fût la babouche qui n'a pas compris mais vu
Que sans Pied Noir elle ne marche plus

 

                                                            Christian Vebel
 

 

 

 

 

 

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